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Image symbolique : hologramme 3D d‘une tête humaine (Image : imaginima)
Image symbolique : hologramme 3D d‘une tête humaine (Image : imaginima)

Communiqué de presse -

« Un caractère séducteur et trompeur » > La Section des belles-lettres révèle les limites du transhumanisme

Goetheanum, Dornach, Suisse, le 22 décembre 2022

Le transhumanisme promet la perfection et laisse entrevoir le remplacement de l‘humain par la technologie. La Section des belles-lettres du Goetheanum analyse cette approche en rapport avec ce qui fonde notre humanité : le corps, la pensée, la liberté, l‘activité et notre statut d‘êtres mortels.

« Il n‘existe sans doute plus un seul domaine de la vie dans lequel nous n‘avons délégué ou ne pourrions déléguer notre responsabilité et notre capacité à décider à un système technique apparemment meilleur et plus efficace », constatent Ariane Eichenberg et Christiane Haid de la Section des belles-lettres du Goetheanum. L‘approche transhumaniste aspire à perfectionner l‘être humain et à le remplacer dans ce qu‘il a été jusqu‘ici. Depuis 2018, la Section examine cette conception sous l‘angle de sa cohérence par rapport aux caractéristiques de l‘humain.

Les perceptions sensorielles, la pensée et la capacité d‘exercer une activité universelle et créatrice font partie de l‘être humain. Les technologies suivent les algorithmes qui y sont inscrits. Elles n‘opèrent pas dans la liberté, qui est tout au plus simulée par des générateurs aléatoires. Les perceptions sont remplacées par un traitement des signaux sans processus de conscience. Si la pensée reposait uniquement sur des bases comme celles que propose la technique, tous les êtres humains devraient penser de la même façon, ou bien la pensée serait laissée au hasard, par exemple du fait de mutations dans le patrimoine génétique, ce qui serait en contradiction avec la conception de la pensée en tant que contrôle autonome de processus de conscience. Les technologies sont une production de l‘être humain, elles ne sont pas autonomes, elles modélisent et reproduisent des processus ; leurs tâches limitées conduisent à des résultats remarquables qui rappellent les spécialisations du règne animal, mais pour autant ne saisissent pas la nature humaine dans son ensemble.

Dans son analyse de la création cinématographique parue dans la revue ‹ Stil ›, le médecin Sebastian Lorenz indique comment agit le transhumanisme : « En ce qui concerne le dépassement du corps humain et des limites humaines, le programme imaginatif, le caractère séducteur et trompeur ainsi que la consistance additive, proche de l‘addiction, des images en mouvement constituent un excellent moyen d‘action qui ne connait pas de limites ! ».

(2373 caractères/SJ; traduction : Jean Pierre Ablard)

Rencontre (en allemand) La fin de l‘humain ? Chemins à travers et hors du transhumanisme, du 24 au 26 mars 2023 au Goetheanum

Dossier spécial de la revue ‹ Stil › (en allemand) Transhumanisme, édité par les Sections des belles-lettres, des arts plastiques et des arts vivants, 76 pages, Verlag am Goetheanum, 2022, 20 CHF

Personne contact Christiane Haid

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Le Goetheanum est le siège de l'École supérieure de science de l'esprit et de la Société anthroposophique du monde entier. L'École supérieure de science de l'esprit, avec ses onze sections, est active dans la recherche, le développement, l’enseignement et la mise en pratique de ses résultats et est soutenue dans ses travaux par la Société anthroposophique.

École supérieure de science de l'esprit

Le Goetheanum est le siège de l'École supérieure de science de l'esprit et de la Société anthroposophique du monde entier. L'École supérieure de science de l'esprit, avec ses onze sections, est active dans la recherche, le développement, l’enseignement et la mise en pratique de ses résultats et est soutenue dans ses travaux par la Société anthroposophique.

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